Qu’est qui
nous tente?
Tu dis rien
Sans filet
D'amour en amour
Tout passe
L'intranquilité
Comme on a dit
Pour un oui pour un non
Faut se le dire
La plume
Justement
La ballade de basse
Du nord au sud
***
Qu’est-ce qui nous tente?
Qu’est qui nous donne ces envies?
Qu’est-ce qui nous enchante, qu’est-ce
qui nous réveille la nuit?
Souvent souvent c’est les certitudes de
temps en temps c’est la solitude Très peu pour moi les habitudes
sinon J’vais passer pour un con
Qu’est-ce qu’on en pense ?
Qu’est-ce qu’on se marre tous les deux
Qu’est-ce qu’on supporte ?
Qu’est-ce qui pourrait bien nous rendre
heureux ?
Un souffle autour du cou,
Un repas-ciné pour deux
Franchir le rubicond voire mieux
Sinon j’vais passer pour un…
Dans un sens partir vaut mieux
Que de souffrir de négligence
On pourrait s’ouvrir dans tous les sens
Ca n’aurait plus d’importance
Qu’est-ce qui nous tente ?
Qu’est-ce qui nous donne ces envies ?
Qu’est-ce qui m’arrive ?
Qu’est-ce que je fais encore ici ?
J’ai bien plus d’habitudes qu’on avait
de certitudes
Et plus encore de solitude que l’on avait
pris d’altitude
Dans un sens vaut mieux que de souffrir
de négligence
On pourrait…Dans tous les sens
Ca n’aurait plus d’importance
Faut pas se laisser gagner par l’euphorie
de croire que l’on est un homme important.
Tu penses quoi toi Tu Dis Rien En une heure, de tes bras souffler la colère du monde Voyager, être là sauver chacune des secondes Et protéger du froid les idées sans confondre Tu vois je rêve encore Penser plus vite que mon ombre Vois-tu je serais roi jusqu’à celui de ce monde Te souviens tu de moi Et jusqu’au son de ma voix Suis je aussi maladroit Et tristesse à la fois Tu vois je rêve encore marcher plus vite que mes pas mais toi tu penses quoi ? Tu dis rien Soulager de tes bras douleur et poussière mon ange, au voleur de ta voix plier chacune des phalanges me suggérer comme ça des yeux du bout des doigts Tout bas je rêve encore penser plus vite je peux pas Toi tu dis rien, tu oublies Tu penses à rien, tu souris ? Qu’est-ce qu’on est bien, on oublie On traverse le haut, nos bas s’épousent sans lieu sombre et toi tu penses quoi. Tu dis rien Moi je veux bien m’arrêter situ veux bien danser moi je veux bien tout quitter Si tu veux bien t’approcher mais toi tu penses quoi ? Tu dis rien.
***
Sans filet
J’ai sans doute voulu dire qu’on pouvait
se diviser, s’effacer en moitié
chercher partout gratter les fonds les
à-côtés laisser l’entier s’effriter
regarde-les on pourrait les imiter j’ai
sans doute voulu dire
qu’on pouvait réessayer partir
sur des bases tronquées
voilerait le peu qu’il nous reste mais
tu vois du genre on fait style
regarde-les on pourrait les imiter
j’ai sans doute voulu dire
qu’on pouvait s’illimiter
malade comme l’hiver
c’est dur de devoir passer
en net de volonté métissé
en avril
regarde-les on pourrait les imiter
j’ai sans doute voulu dire
qu’il est dur de s’embrasser de profil
enlacés c’est tout simple
de face la tête en biais
regarde-les on pourrait les imiter
J’ai sans doute voulu dire
qu’on pouvait se diviser
s’effacer en moitié chercher partout
gratter les fonds les à-côtés
laisser l’entier s’effriter
regarde-les on pourrait les imiter
et on partira sur un simple reflet
qu’on épousera jusqu’à tout
oublier
on repartira chaque jour sans filet
on s’écoulera jusqu’à se
perdre en pieds.
D’amour en amour
Avec dans ses mains sa tête se demander
souvent Si une même personne vraiment Peut en valoir deus simultanément
Histoire sans queue ni tête Je l’ai posée souvent, on m’a
répondu aussi sec Trop beau pour être honnête Pour être
plus poétique Et puis dans les soirées Se dire je t’aime
c’est pas net je t’aime encore c’est rageant Je ne t’aime plus ça
c’est navrant Il t’aime lui ça c’est chouette Il te le dit souvent
Il ne t’aime plus dis le au vent Et cherche bien il gagne du temps Pour
être plus poétique Finir plus loin sur la droite un peu plus
haut dans le fond Avec entrain c’est ça qui m’épate Avec
tout ce qu’il faut D’amour en amour maîtriser mon parcours Garer
le sens de l’orientation Souffrir tous les discours D’amour en amour maîtriser
mon parcours Garder le sens de l’orientation S’offrir tous les discours.
***
Tout Passe
des ambitieux
de ton espèce
des moins que rien soucieux d’image
et peu du reste
nous on cherche à crier
que ça nous blesse
que l’infiniment grand petit ici on déteste
à mettre à feu
ta gentillesse
à dépolir le vert qui coule
de tes yeux
nous on reste à crier
que ça nous blesse
et que l’indifférence ici grandit
plus épaisse
y a beaucoup plus que c’qu’on voit
qui pourrait arriver
y a toujours plus que c’qu’on voit
qui devrait arriver
mais y’a rien de plus sinon toi
qui pourrait arriver
si j’ai la taille de ce que je vois
c’est vide quand je regarde vers toi
tout passe, sans arriver mais on va te
suivre à la trace
jusqu’à pouvoir crier que de la
carte on t’efface
c’est dans ta tête puis dans tes
bras ça coule
jusqu’au bout de tes doigts
mets les mains sur la tête tu feras
plus rien de tes dix doigts
et rien de plus, ça j’y crois pas,
ne pourrait nous arriver
regarde un manque de contre poids
et le vide creuse vers moi.
L’intranquillité
plus que du vent qui passe par ici
des regards se croisent et se fuient
je me renvoie souvent qui je suis
je passe le temps moi je m’oublie
plus que du vent ne tombe de la pluie
je jettes un oeil moi je m’envie
je passerai bien du temps là-bas
ici mon ami
jamais ne réponds à mes
écrits
juste une idée passe qui me suit
juste une idée pas ce que je suis
c’est juste une idée qui passe
et que je fuis
plus que du vent chargé d’ennemis
je souffle et souffre me détruis
sous mon regard de simple ahuri
je passerai du temps avec lui
plus que du vent ne restent des débris
je sens l’odeur et toute la nuit
c’était je voudrais partir loin
d’ici
je passe le temps moi je m’oublie
juste une idée passe qui me suit
juste une idée pas ce que je suis
c’est juste une idée qui passe
et que je fuis.
***
Comme on a dit
On s’accepte ou on s’oublie on essaie
pour une nuit puis on s’arrête ou on se multiplie si l’on s’arrête
sans un oubli est-ce qu’on accepte pour une nuit que nos essais on les
multiplie Et si j’accepte, j’oublie, j’essaie je multiplie ces rêves
au long des cours seraient-ils de belles nuits ? Et on fait comme on a
dit tu ferais pareil avec lui. Si mon amour u jour de pluie je traîne
encore sans un bevit m’offrirais-tu la couche, le vin pour la nuit ? Et
si tu pars c’est pour mieux, si tu pars c’est tant mieux j’me donne la
prétention d’en valoir deux, on a pas les mêmes opinions,
les mêmes transitions à la ligne les points en suspension
et on fait comme on a dit toujours la même chose moi les rêves
je les multiplie.
Pour un oui, pour un non
Je n’ai pas encore d’information, contacterai
à la réception je tourne et tourne à l’imperfection.
Signalerai toute progression je mets en boucle la même décision,
pourquoi changer quelle révolution ? j’étouffe au moindre
« si on » renaît sans cesse sans une seule décision
ma vie s’écroule et mon manque d’impression me met sous vide me
protège des scissions Je n’ai pas encore l’information, contacterai
à la réception j’aspire à l’être j’ai de l’ambition
convoite à l’être à la réception mais moi je
tourne à l’imperfection, signalerai toute progression je mets en
boucle la même décision, pourquoi changer quelle révolution
?je dis comme tous j’y peux rien et reconnais qu’on y est bien je dis comme
tous et pour rien ne changerai j’y suis bien tout ça pour un oui
pour un non je traîne encore mes contradictions Je n’ai pas encore
l’information, contacterai à la réception je tourne et tourne
à l’imperfection, signalerai toute progression
***
Faut se le dire
J’pensais pas que j’te reverrais
J’pensais pas que j’te reverrais
Après tout ce qu’on s’était
fait
Moi j’pensais pas que tu reviendrais
C’est pas compliqué de me parler
C’est pas sorcier de m’adopter
Après tous mes efforts donnés
J’pensais pas que tu m’oublierais
Faut se le dire on pense à soi
souvent
On pense qu’à soi tout l’temps
On réfléchit si souvent
Notre égoïsme faudrait l’lâcher
un p’tit peu
S’il vous plaît
Merci merci de patienter, merci merci
de repasser
Si vous pouviez me les avancer
S’investir ça devait fonctionner
Faut se le dire on pense à soi
souvent
On pense qu’à soi tout le temps
On réfléchit si souvent
Notre égoïsme
Faudrait l’lacher un p’tit peu S’il vous
plaît
A des kilomètres moi je reste entier
A des kilomètres moi je reste entier
Malgré les terres les mers les
baies
On se reverra dans quelques années
On n’aura pas vieilli on aura tous vingt
ans
On aura pas vieilli on aura mûri
seulement
Avec Marie qui aura marié Yvan
Ah perpétuellement dans la vie
on se ment
Y’a rien à gagner y’a tout à
regretter
Mais c’est pas sûr qu’on ira en
voyage.
***
La plume
J’te donne la plume pour qu’tu dessines
la plus belle ville que tu aies connue
le plus bel hymme que t’aies voulu
j’te donne la plume
moi j’en veux plus
j’te donne la plume pour savoir vivre
parler, écrire et danser
pour rester ivre, bien éveillé
j’te donne la plume et mes conneries
garde-les
j’te donne la plume pour que t’inscrives
perpétuellement la vie à
construire
ce mouvement si dur
j’te donne la plume
moi j’en veux plus
voilà une heure
que j’attends
voilà mon cœur
prudence en sortant
compter les heures
depuis longtemps
est revenir mon cœur
déposé en sortant.
***
Justement faudrait me parler
me descendre un peu de mon quartier me dire viens j’t’emmène tu
vas voir c’est fantastique oh ludique même parfois c’est justement
faudrait me parler me descendre un peu de mon quartier me dire viens j’t’emmène
Premier tour un pas d’côté ma cavalière elle s’met
à me parler rester prudent Deuxième tour un pas de côté
ma cavalière veut m’embrasser reste prudent et Troisième
tour sans pas d’côté sinon casse-geule dans l’escalier ma
cavalière veut m’en… Justement faudrait m’parler m’descendre un
peu de mon quartier me dire viens je t’emmène Tout le monde vient
voir tout le monde se tait ma cavalière elle est tombée
Tombée parce que j’l’ai balancée direct dans l’escalier moi
j’aime pas embrasser
***
La ballade de basse
Sur quel ton le dire, en avoir ou pas
? L’amour épouse comme ça la maladresse, les faux-pas Loue
des espaces Où déjà l’autre a toujours un de plus
que moi ! Des espaces où je m’enfuis déjà De farandoles
de plaisir je faisais mon combat Par milliers, elles nous enveloppaient
Tu n’en veux plus, j’entends déjà « J’ai effacé
oublié les caresses de tes doigts » Je ne l’invente plus,
c’est loin tout ça J’ai délaissé soufflé la
chaleur de ta voix Tu n’en peux plus, je n’y crois pas Souviens-toi la
douleur Quand elle ne se voit pas Par milliers, elle nous enveloppait…
Du nord au sud parcourir
en accord chaque ville, chaque port sans cesse et sans effort du nord au
sud naviguer même à tort naviguer vers le nord partager mes
trésors
al quatro vientos sin esfuerzo del norte al sur sin pararse
du nord au sud le long d’un méridien l’élégance du
voisin son tarmac est le mien du nord au sud je vais loin je rêve
en plein et si je veux je reviens al quatro vientos sin esfuerzo
del norte al sur sin pararse.
Merci à Loïccyber